PaysDeLAude

de l’Aude La blanquette de Limoux La Blanquette de Limoux trouve son origine en 1531, dans les caves de l’abbaye bénédictine de Saint-Hilaire (Aude), lorsqu’un moine découvrit que le vin qu’il avait mis en bouteilles et soigneusement bouché de liège formait des bulles, comme s’il commençait une nouvelle fermentation. Le premier brut du monde venait de naître au sein du vignoble limouxin. Pour obtenir aujourd’hui la délicate effervescence des vins de Limoux, on obéit à une méthode dite traditionnelle : lors du pressurage des raisins, les premiers jus, clairs et purs, sont recueillis pour former les têtes de cuvées. À partir de ces vins de base on procède à l’assemblage des vins de cuvée des différents terroirs. Opération fondamentale, où chaque maison donne à ses vins leurs propres personnalités. Pour provoquer une seconde fermentation en bouteille, on ajoute alors une liqueur de tirage (un mélange de vin tranquille, de sucre et de levure) et le vin prend mousse. Les bouteilles doivent alors patiemment reposer pendant neuf mois. Le dépôt qui subsiste dans le vin est amené vers le goulot par le remuage, une opération quotidienne effectuée sur pupitre. On gèle ensuite le goulot de la bouteille pour en expulser ce dépôt emprisonné dans un glaçon. Avant de boucher les bouteilles d’un liège définitif, on ajoute la liqueur d’expédition qui donne le caractère "brut sec" ou "demi- sec" de chaque cuvée. Le conseil du sommelier : La Blanquette de Limoux est à déguster de préférence dans les deux ans qui suivent son acquisition, pour accompagner tout un repas, et plus spécialement les plats du terroir, dans sa version « brut » et aux côtés des desserts dans sa version « demi-sec ». S pécialité page 20

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